Bonjour à tous et bienvenue pour un nouvel épisode de Parlons Linux et comme vous avez
pu le voir dans le titre de l'épisode, aujourd'hui nous allons apprendre certains raccourcis
claviers, mais pas n'importe lesquels des raccourcis claviers que l'on peut utiliser
avec son terminal Bash. Pourquoi je précise Bash? Parce que certains raccourcis que
je vais donner ne sont pas disponibles du moins sous ZSH par exemple, mais ZSH
a d'autres raccourcis claviers qui lui sont propres. Si vous avez modifié votre bash
pour du ZSH, pour différentes raisons notamment si vous faites du développement,
un des principales avantages qu'offre ZSH d'origine par défaut sans modification de
votre ZSH RC, c'est notamment l'affichage des répertoires et des statuts de commit
lorsqu'on est dans des dépôts. Bref, je réduis à ça ZSH mais il offre beaucoup
plus de fonctionnalité, mais ce n'est pas le sujet de cet épisode et si toi tu utilises
ZSH, toi qui m'écoute et tu connais des raccourcis claviers où tu veux nous parler
de ZSH et relever l'affront que je viens de faire en limitant juste les possibilités
qu'offre ZSH pour les réponses. Git, je t'invite à enregistrer une capsule,
je la partagerai avec plaisir sur Parlons Linux, tu seras également crédité et pour
cela tu peux me joindre directement sur le site parlonslinux.fr dans la partie de droite
de l'écran il y a mes réseaux et tu trouveras différents liens pour me joindre me contacter.
Tu peux également le faire par mail avec l'adresse admin@parlonslinux.fr. Voilà, le petit
instant de pub est terminé, on va rentrer dans le dur.
Alors pour ce faire, je vous invite à ouvrir une fenêtre de terminal, petit point important
parce que je vais débunquer une croyance, une fausse idée sur une certaine commande
qui a son propre raccourci également. Je vous invite à ouvrir votre terminal et à l'ouvrir
à 3 tiers à leur dimensionner à peu près à 2 à 3 tiers de votre écran. Par défaut,
si vous êtes sur Ubuntu, par exemple, ou sous Fedora, ouvrez juste votre terminal de
manière classique, mais ne le maximisez pas, c'est important. Je vais en parler tout
de suite de cette commande, c'est la commande "clear", je vois souvent et même par des gens
qui ont une certaine expérience entre guillemets, qui réduisent cette commande, qui la traduisent
par effacer le terminal, c'est factuellement faux et je vais vous le démontrer. Ce qu'elle
fait, elle fait juste un retour chariot en prenant en compte les dimensions de votre
fenêtre de terminal ouverte, c'est pour ça que je vous ai dit d'ouvrir votre terminal
en petit écran, ça sera plus facile à visualiser. Donc vous avez votre terminal ouvert et là,
tapez n'importe quelle commande, par exemple "echo toto". Très bien, notre "echo toto" est tapé,
on appuie sur entrée, cela nous raffiche Toto, on est content Youpie, très bien. Là maintenant,
vous pouvez taper soit la commande "clear", soit le raccourci clavier, c'est de base le sujet
de cet épisode, "CTRL l" et en faisant ce "CTRL l", vous vous dites mais John, tu n'importe quoi.
Effectivement mon terminal était effacé, eh bien non petit padawan, je n'aime pas d'awan,
je t'invite maintenant sans taper quelques commandes que ce soit, de juste maximiser ta fenêtre de
terminal afin qu'elle prenne tout ton écran. Et là, tu verras que par magie ton "echo toto" est de
nouveau visible. Voilà, c'était juste pour préciser cette chose, il n'en reste moins évident
qu'effectivement c'est agréable et parfois nécessaire de faire un petit "CTRL l" ou un
petit "clear" lorsqu'on utilise notre terminal. Voilà, c'était mon mini petit coup de gueule
sur cette idée reçue que le "CTRL l" ou le "clear" efface le terminal. Qu'est ce qu'on va
faire? On va, on va par exemple, écrire "APT UPGRADE" dans notre terminal. Très bien,
oh quelle erreur, nous sommes avec un utilisateur, nous sommes pas en route et nous avons oublié de
mettre "sudo" en début de ligne. Eh bien ce n'est pas grave, on fait "CTRL a" et par magie le curseur
se replace en début de ligne. Nous pouvons écrire notre mot "sudo" qui permet de demander les droits
super utilisateurs. Très bien, et là, un choix cornelien s'offre à nous. John, je dois rejoindre la
fin de la ligne maintenant, je vais avoir une grande peau d'oie si je reste appuyé sur la flèche de
droite jusqu'à la fin de la ligne. Pas d'inquiétude voyons, il existe le STRICT opposé à "CTRL a"
qui est "CTRL e". En appuyant sur "CTRL e", vous vous retrouvez en fin de ligne, vous pouvez
continuer votre commande en mettant "--ALL" par exemple. C'était juste une commande comme ça
que je donne de tête. L'efficacité n'est pas forcément au rendez-vous pour cet exemple. Très
bien, donc on a vu la commande qui permet de nettoyer légèrement son terminal, nous avons
vu comment aller en début de ligne, comment aller en fin de ligne. Maintenant, il y a plusieurs choses
qui sont utiles. Il y a le "ALT", donc "ALT" tout seul, celui qui est à gauche de la barre espace,
et "b", il permet de se déplacer d'un mot en arrière. Dans l'exemple que je vous ai donné,
donc "sudo APT UPGRADE" par exemple, si vous faites une fois "ALT b", vous allez vous retrouver à "APT",
et si vous rappuyez une nouvelle fois, vous allez vous retrouver à "sudo". Très bien, maintenant vous
allez vous déplacer dans l'autre sens vers l'avant. Et pour ça, c'est très simple, c'est "ALT f" et "ALT
f" est le strict opposé de "ALT b". "ALT b" permet donc d'aller de mot en mot en arrière, et "ALT f" permet
d'aller de mot en mot en avant. Voilà, très bien, maintenant qu'est-ce qu'on peut faire? On peut
couper du texte des commandes, on peut couper à partir de là où est positionné notre curseur,
jusqu'à la fin de ligne, toute la ligne. Pour ça, "CTRL k" permet de couper. Et il y a un autre raccourci
qui permet de couper, mais de là, mais celui-là, pardon, permet de couper à partir de là où est
positionné le curseur, jusqu'à la fin du mot. Ce raccourci-là, c'est "ALT d". Il y a un troisième
raccourci pour couper aussi. Celui-là, c'est "ALT et BACKSPACE". "BACKSPACE", c'est la touche qui permet
de supprimer qui est juste au-dessus de la touche entrée. Et donc "ALT et BACKSPACE" permet de couper
à partir de là où est positionné votre curseur jusqu'au début du mot. Et attention, il y a un
quatrième outil pour couper, c'est "CTRL w". Et "CTRL w", il coûte à partir de là où est positionné
le curseur, jusqu'à l'espace précédent. Donc, on a vu quatre raccourcis pour couper. Mais si on
peut couper, on peut coller. Pour coller, c'est "CTRL y". Un autre outil, enfin un autre raccourci,
très pratique, c'est l'outil le raccourci "CTRL r". "CTRL r" pour visualiser, c'est l'équivalent du
"CTRL f" sur un navigateur internet, à la différence que celui-ci recherche dans l'historique des
commandes tapées. Et donc, avec un "CTRL r", on peut rechercher "EChO" par exemple, ce qui va nous donner
notre "ECHO" de "ECHO TOTO" que l'on a donné précédemment. Et là, on s'aperçoit pendant qu'on fait ça,
que finalement, on doit faire une autre commande encore que l'on n'a jamais tapé et donc que la
recherche ne sert à rien. Pour annuler cette recherche, on peut faire un "CTRL g". Cela annule la
recherche et ça revient là où on était en train d'écrire notre dernière commande. Et un outil
aussi, un autre raccourci qui est très pratique. Celui-ci, je l'aime bien, c'est le raccourci. C'est
notamment celui-ci auquel je pensais quand j'ai dit que certains raccourcis ne pouvaient ne pas
ne fonctionner sur ZSH. C'est où, en disposition de claviers qui ne seraient pas azerty, c'est
le raccourci "ALT SHIFT point". "ALT SHIFT ponit", il permet de parcourir les derniers arguments des anciennes
commandes que l'on a tapées pour les replacer dans la commande en cours. Par exemple, si on reprend
ce qu'on a fait, donc vous tapez "sudo apt", "sudo apt plouf". Oui, ce n'est pas une commande, ce n'est
pas grave. "Sudo apt plouf", très bien. Ensuite, on fait donc "ALT SHIFT point" et là, par magie, si vous
avez tapé la commande qui était "sudo apt upgrade --ALL" , vous verrez que le tiret tiret
au l'a été ajouté. Mais ce n'est pas tout. Si on refait ce raccourci clavier, à l'image du contrôle
R qui recherche dans votre historique, le "ALT SHIFT point" va rechercher les autres arguments qui ont
été fait auparavant. Ce que je qualifie là de recherche d'arguments sordonne de manière claire.
C'est les arguments les plus récents aux plus anciens et donc on peut faire un "ALT SHIFT point" de
manière empirique pour retourner un argument qu'on a mis il y a quatre commandes de ça,
cinq commandes de ça, sept commandes de ça et ainsi de suite. Voilà, il y a d'autres raccourcis,
mais je trouve que ça fait beaucoup pour un épisode et je dois réfléchir à comment vous les
présenter. En pensant aux exemples que j'ai donné, c'était pas très, je trouve pas très didactique,
donc pour les autres raccourcis, je vais devoir réfléchir un peu plus à comment mettre ça en
place. Toujours est-il que si vous êtes sous Ubuntu ou bien sous Fedora, vous avez un utilitaire,
une commande qui est pratique qui s'appelle "bind". "bind", elle permet plein de choses et notamment
elle peut vous afficher tous les raccourcis utilisés sur votre système, tous les raccourcis claviers.
Si vous faites un bind avec l'option - P majuscule, cela va vous afficher tous les raccourcis
claviers utilisés sur votre système. Attention, je précise bien sur votre système, cela veut dire
que ça va vous également vous donner des raccourcis claviers qui sont utilisés sur VIM par exemple,
ou VI ou bref, votre éditeur modal préféré. Voilà, sur d'autres distributions, il y a un autre
utilitaire qui permet cette chose-là, mais pour être très honnête, j'ai oublié le nom actuellement.
Donc si vous êtes intéressé et que vous n'avez pas "bind", vous avez probablement une autre commande
à la place. Pour se faire internet est votre amie, il suffit d'utiliser la recherche et de donner
alternative à "bind -P", à bind ou bind tirer P en l'occurrence, suivi de votre distribution si
bind n'est pas disponible dessus. Il se peut que vous ayez à l'installer aussi. Voilà ce qui conclut
cet épisode, j'espère qu'il vous aura plu et je vous dis à bientôt pour un prochain épisode.
D'ici là, portez-vous bien, Linux est cool, partagez ce que vous aimez et continuez d'apprendre.
C'était John pour Parlons Linux. Allez, à bientôt!